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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 21:37

Rencontre intense

Instantanée

Comme une porte ouverte

Trop vite refermée

 

Une fraction de seconde

Un instant d’Eternité

Nous nous sommes reconnus

Nous nous sommes retrouvés

 

Le Bonheur

Un instant entre aperçu

A portée de mains

Et puis aussi vite disparu

 

Eclat éblouissant

Qui longtemps encore

Après son exposition

Troublait ma vue

Et marquait ma mémoire

 

Tu étais là

Si près

J’aurais pu t’atteindre

Si seulement

J’avais tendu la main

Si j’avais su

Si j’avais osé

 

Pousser la porte

L’empêcher de se refermer

La douceur, la chaleur

De ce soleil alors

M’aurait accueillie

Et dans l’étreinte de tes bras

Je poursuivrais le chemin

 

Ensemble

D’autres portes

Nous ouvririons

Vers l’Eternité

Nous marcherions

A tout jamais

Unis et (enlacés)

 

Dis-moi

Qu’il n’est pas trop tard

Que le battant encore

Se laissera ouvrir

Et que ton regard

A nouveau

Je sentirai sur moi

Que tes doigts

Sur ma joue

Se poseront

En une tendre caresse

Pleine de promesses

Que les mots

Trop pressés

Ne sauraient exprimés

Bousculés par l’ivresse

De cette tension intense

Et délicieusement troublante

Délicatement retenue

Par je ne sais quelle digue fragile

Maîtrisant

Pour combien de temps encore

Le flot de tant d’émotion

A fleur de peau

 

Depuis si longtemps déjà

Mon âme t’attendait

Te cherchait

A chaque regard croisé

 

Te retrouver

Enfin

Quand je ne t’espérais plus

Bouleverse mon cœur

Et m’immobilise

 

Je n’ose y croire

J’ai peur de faire

Un geste, un pas de plus

De crainte de te voir disparaître

Comme un songe au réveil

Et de devoir reprendre

Cette incessante quête

 

Mon Amour, tu es là

Enfin là, près de moi

 

Je presse ta main dans la mienne

Fermant les yeux

Savourant ce contact rassurant

Retrouvant

En un instant

Toute la force de ce lien

Toujours infimement présent

Malgré la distance et le temps

Et qui jusqu’à toi m’a guidée

Heureusement

 

Je te regarde

Et m’émerveille

Je tends la main

Doucement

Comme si j’avais peur

De toucher un mirage

Je viens à toi

Lentement

Pour ne pas rompre le charme

 

Et tu m’accueilles

Au creux de tes bras

Tu me serres contre toi

Tendrement, fermement

Pour sceller

Enfin et définitivement

Un serment ancien et pressant

 

Toi et Moi

A jamais réunis

Pour l’Eternité

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